Le commandant, nous dit alors après avoir pris mon nom :
" Vous pouvez allez partir
dans votre maison. "
à quoi je réponds inconsciemment :
" Merci monsieur "
On reste encore tout appeurés
pendant ½ heure.
Les Allemands ramassent tous les
hommes. Les voilà qu'ils viennent au café, où nous demeurons, et prennent
le propriétaire malgré les cris et les pleurs de sa femme. Aussitôt, on
éteint la lumière jusqu'à ce qu'ils soient repartis.
Le lendemain, on est fidèle au
travail, et à l'heure.
Mais avant d'arriver, on est
saisi en entendant des cris et au même moment on nous éclaire avec des
lampes de poche. Qu'est-ce encore ?
On descend de bicyclette ; on
avance jusqu'à l'endroit mais quel soulagement quand on reconnaît nos amis
enlevés la veille. La journée se passe normalement mais le soir on nous
interdit de ne retourner chez nous. Il fallait s'y attendre.
Le lendemain on nous conduit à
Spycker ; là, on doit creuser des trous pour planter des arbres
anti-planeurs. Je creuse mon trou ; mais comme je n'ai pas de bons outils,
je tire la terre avec les mains quand j'arrive à une certaine profondeur ;
mais voilà que tout à coup, je perds l'équilibre et je tombe, tête en
avant, dans le trou ; impossible de me dégager, le trou est trop étroit.