après, on entend de derrière la haie : "Gaston !...."
Qui est-ce ? on s'avance
prudemment et mais ... c'est ... c'est Emar, c'est un voisin, un jeune homme
qui se cache aussi. On ris ensemble de s'être fait peur l'un l'autre. En
effet, quand nous sortions, Gaston et moi, il avait peur et se jetait à
terre.
On pousse un soupir quand on
entend, les chariots s'en aller.
Avant mon départ, faisant partie
de la Défense Passive, je dois encore aider, à éteindre une meule de
blé, à laquelle les terroristes ont mis le feu.
Le 22, je quitte non sans regrets
toutefois ce cher village, ma chère maman, mon petit frère et tous mes
amis. Je devais y revenir pendant 8 jours après la libération.